Nouvelle action de la FGTB Horval contre Vandemoortele

Depuis 3h ce matin, l’usine Vandemoortele de Ghislenghien est à l’arrêt. Le licenciement abusif du délégué principal du site de Seneffe est inacceptable pour les militants et délégués de la FGTB Horval.

Le 22 décembre dernier, Vandemoortele a licencié Laurent, le délégué principal de la FGTB Horval. Sur sa lettre de licenciement, aucun motif n’est évoqué. La direction de Vandemoortele n’a pour seul reproche à Laurent que son activité syndicale. Depuis, la FGTB Horval est montée au créneau et a multiplié les actions : grève de 24h à l’usine Vandemoortele de Seneffe, pétition en ligne et de nouvelles discussions pour le projet de loi Vandemoortele portant sur la protection des délégués syndicaux. Vendredi dernier, c’est au dépôt logistique d’Izegem que la FGTB Horval avait établi son piquet de grève, empêchant ainsi le départ d’une vingtaine de camions de livraisons dont dépend, notamment, Vandemoortele. Encore une fois, la direction de Vandemoortele a affiché une attitude agressive et anti syndicale en faisant appel à la police pour dégager le piquet de grève.

Aujourd’hui, nous ne pouvons tolérer qu’un représentant des travailleurs perde son emploi parce qu’il travaille pour le bien-être de ses collègues et pour le maintien de la démocratie sociale. Tout comme en politique, un délégué syndical doit être protégé dans l’exercice de son mandat. Les grands groupes comme AB Inbev, Coca-Cola et aujourd’hui Vandemoortele n’ont plus aucun respect pour les représentants des travailleurs et sont prêts à payer des sommes qui leur sont insignifiantes pour se débarrasser d’un délégué. C’est inacceptable ! Face à la pression d’un groupe comme Vandemoortele, la FGTB Horval met en avant des mots comme solidarité, éthique, démocratie, protection des travailleurs et pour ces valeurs, elle est prête à continuer le combat.

Cette nouvelle action de la FGTB Horval prouve à nouveau la solidarité de toute une centrale pour un des siens. Toucher à l’un des membres Horval, c’est s’attaquer à tous. Tant au nord qu’au sud du pays, les militants et délégués se mobilisent avec un message très clair pour Vandemoortele : on ne touche pas aux délégués, aux représentants des travailleurs.