Solidarité d’Horval contre les attaques aux droits et libertés des syndicats

Le 24 juin 2016, le président anversois de la FGTB et un militant ont été arrêtés administrativement lors d’une action de grève à la Scheldelaan. Malgré que l’action se soit passée sans incident, ils ont été accusés d’ « entrave méchante à la circulation » dix jours plus tard. Fin février 2018, ils ont reçu l’ordre de comparaître devant le tribunal correctionnel d’Anvers en date du 13 avril.

Ce 24 juin 2016, la FGTB avait appelé à une grève interprofessionnelle nationale de 24 heure. Durant cette journée, quatre voies d’accès au port d’Anvers avaient été fermées. La sécurité a toujours été garantie et les équipes de sécurité avaient un accès possible à tout moment. Bien que tout se soit passé sans incident, la police a procédé à deux arrestations. Le président de la Centrale générale, section d’Anvers-Waasland, et un militant ont été arrêtés pendant plusieurs heures.

Le dossier s’est soi-disant égaré pendant plus d’un an, jusqu’au moment où les autorités d’Anvers ont décidé de citer les deux syndicalistes à comparaître devant le tribunal correctionnel. C’est inacceptable ! Une action syndicale vise à renforcer les revendications syndicales. Une action syndicale n’a jamais pour but de causer des ennuis et ne peut pas être considérée comme ‘agressive’. De plus, il s’agit de l’exercice des libertés syndicales, dont le droit fondamental de grève !

Il est clair que le ministère public veut ainsi éviter l’organisation future d’actions et veut, lorsqu’elles ont lieu, que les participants craignent de se voir infliger une peine de prison ou des amendes.

L’action de solidarité du 13 avril était donc cruciale, vu la menace du droit de grève et du droit à la liberté syndicale. Quelques militants et sympathisants, dont une grande délégation de Horval, étaient présents à l’audience correctionnelle d’introduction à Anvers. Ensemble, ils ont soutenu les deux syndicalistes et ils ont montré que les participants à une action syndicale ou à un piquet de grève et ceux qui font valoir un droit fondamental ne doivent pas être traités comme des criminels ! Nous ne le tolérons pas !