La FGTB Horval à la Conférence chocolatière syndicale européenne

Pour la troisième édition de la Conférence chocolatière syndicale européenne, plus de 60 militants issus de l’industrie chocolatière se sont réunis les 19 et 20 septembre à Varsovie, en Pologne, afin d’échanger des informations et des expériences. Quelques multinationales contrôlent le marché : Ferrero, Mars, Mondelẽz, Barry Callebaut, Cargill, Olam, Dutch cocoa,… L’EFFAT et l’UITA, nos fédérations syndicales européenne et mondiale, agissent dès lors de concert pour constituer, avec les délégués, un contre-pouvoir syndical.

L’objectif de ce séminaire consistait à acquérir une meilleure connaissance du monde chocolatier en Europe et dans le monde. Quels sont les problèmes auxquels les militants des entreprises européennes sont confrontés tant au niveau du recrutement d’affiliés que de la négociation de bonnes conventions collectives, ou au niveau de la lutte contre la délocalisation, la robotisation, la sous-traitance ou la flexibilité ? Au niveau mondial, nous pensons à l’ensemble des travailleurs de la récolte du cacao (où il convient d’éradiquer le travail des enfants), du transport, de la transformation et de la vente.

Pendant 2 jours, les syndicats européens ont présenté leurs « bonnes pratiques » et ont discuté, au sein de groupes de travail, des points d’action pour l’avenir. Les groupes de travail se sont penchés sur des thèmes comme : le travail temporaire, le renforcement de la sécurité sur le lieu de travail, un revenu décent pour tout le monde et la nécessité de créer des réseaux syndicaux forts.

Comment pensons-nous y arriver ?

Tout d’abord, nous planifions des réunions régulières avec les délégués de toutes les entreprises. De plus, nous prévoyons au niveau européen et international un échange entre militants issus de la même entreprise. Nous nous appuierons sur les conseils d’entreprise européens et nous essaierons de renforcer les relations entre les délégués.

Une journée d’action sera organisée chaque année. Le site web cocoanet.eu et d’autres médias sociaux devront être professionnalisés. Dans ce processus, il est indispensable d’établir un cadastre des entreprises chocolatières reprenant leurs activités, les négociateurs syndicaux responsables et les coordonnées des militants.

Nous devons arriver à une chaîne de cacao durable !

Vive la solidarité!