un dialogue social sur l’industrie sucrière européenne

Le mercredi 30 janvier, l’EFFAT a organisé un dialogue social sur l’industrie sucrière européenne. La FGTB HORVAL était présente avec une délégation de 5 personnes. Des délégations de la Pologne, de la France et de l’Italie étaient aussi présentes.

Les points à l’ordre du jour étaient entre autres : la situation actuelle sur le marché sucrier européen, ce que nous pouvons attendre après le Brexit et une présentation sur l’économie biologique circulaire.

Une attention particulière a été prêtée à la crise actuelle dans l’industrie sucrière européenne qui souffre d’une pression énorme par la libéralisation du marché en 2017 et qui risque de disparaître. Les importations du sucre issu de pays tiers ne cesse d’augmenter. Ce sucre coûte beaucoup moins cher que le sucre produit au sein de l’Union européenne. Or, quelqu’un en paie toujours la facture. Les conditions de travail, les règles environnementales et les prescriptions hygiéniques dans ces pays sont déplorables et ainsi les travailleurs, tant au sein de l’UE que dans les pays tiers, paient le sucre bon marché.

La commission européenne adopte une attitude passive face à la problématique et estime que l’industrie doit se conformer au marché. A cause des prix extrêmement bas sur le marché sucrier, il est impossible aux entreprises européennes de soutenir la concurrence et un secteur entier risque de disparaître.

Les syndicats et les employeurs sont sur la même ligne. L’EFFAT et le CEFS (l’association patronale européenne de l’industrie sucrière) adresse un courrier commun à la commission européenne en demandant des mesures concrètes (voir annexe). Les syndicats demandent aussi d’être invités à la « high-level meeting » de la commission européenne en mars, pour discuter non seulement de l’aspect économique mais aussi de l’aspect social du secteur.

 

Downloads

Fichier attachéTaille
19.30.01_cefs-effat_statement_on_the_market_situation.pdf84.94 Ko