Coronavirus : l’horeca et le tourisme à l’arrêt depuis 2 mois ! Quel avenir pour ces secteurs ?

L’horeca est le premier secteur à avoir fermé ses portes. Des milliers de travailleurs se sont retrouvés simultanément en chômage temporaire. Les salaires dans le secteur sont faibles à la base et la majorité des contrats à temps partiel. Les allocations de chômage, proportionnelles aux salaires, sont donc très faibles. De nombreuses familles et personnes isolées ont dû faire appel au CPAS afin de joindre les deux bouts. D’autant plus qu’il n’existe pas d’indemnité complémentaire en cas de chômage temporaire ; les tentatives syndicales pour en obtenir ont été balayées d’un revers de main par les représentants patronaux.

Les réserves financières de nombreuses entreprises ne sont pas importantes et une partie des revenus (ex. période des vacances de Pâques) est perdue définitivement et ne peut être récupérée. Les travailleurs risquent même de perdre leur emploi…

En ce qui concerne le secteur touristique, les vacances de Pâques, qui annoncent le début de la saison pour de nombreuses attractions, ont été marquées par le confinement. Un drame pour l’emploi fixe, mais aussi pour les travailleurs saisonniers.

Lors de la rédaction de ce texte, et malgré la date du 8 juin avancée par les autorités, il n’y a aucune certitude quant à la date de reprise de ces secteurs. Nous ne savons pas non plus quelles activités pourront redémarrer. Les hôtels pourraient déjà partiellement rouvrir, mais qu’en est-il des restaurants, cafés, etc. ?

Actuellement, des discussions au sein de la commission paritaire ont été entamées afin de négocier des accords et fixer des règles claires pour le redémarrage des secteurs. Notre objectif principal : protéger la santé des travailleurs et assurer leur sécurité. Dans les grandes entreprises, ce travail est complété par des mesures spécifiques à travers les organes de concertation (CPPT et DS).

Nous espérons que tout le monde fera appel au bon sens et suivra les mesures, tant dans les grandes que dans les petites entreprises. Un deuxième confinement constituerait un véritable désastre pour ces secteurs…