Fédération chocolat et biscuits : mensonges et fausses promesses !

Après trois accords sur l’élaboration d’une classification de fonctions pour les sous-secteurs du chocolat et des biscuits, la Fédération retourne sa veste ! Cette classification fait partie de l’accord sectoriel !

Nous n’avons bien évidemment pas grand-chose à dire sur le fonctionnement interne de Fevia, mais bien sur la conclusion d’accords sectoriels ! Lorsque nous nous mettons autour de la table de négociation, nous avons un mandat clair de nos membres. Quand nous arrivons à un accord potentiel, nous soumettons le texte à notre base pour approbation avant de le signer. Devons-nous en conclure que Fevia se met autour de la table sans mandat clair ? Ou que les membres de Fevia ne respectent pas leurs accords ?

La raison décisive du refus de l’élaboration d’une classification de fonctions serait la crainte d’une augmentation du coût salarial selon les sous-secteurs. N’est-ce pas la preuve que les entreprises concernées ont toujours classé certaines fonctions dans une catégorie salariale trop faible et qu’elles paient leur personnel trop peu pour la fonction qu’il exerce. Il s’agirait donc d’une correction pour les travailleurs qui ont toujours été rémunérés trop peu ! On ne parle donc pas d’une augmentation salariale mais d’une rémunération honnête selon la fonction qu’ils exercent.

Si les employeurs peuvent décider quelle partie ils respecteront, qu’est-ce qui nous empêche de faire la même chose en tant que travailleurs ? En effet, l’accord sectoriel stipule que « Les organisations syndicales s'engagent à ne pas introduire de revendications au niveau de l'entreprise autres que l'application de la présente convention collective de travail ».

Quelle valeur a l’accord si les employeurs choisissent à leur gré ce qu’ils respectent et pas ?

 

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