AB InBev : La CSC alimentation Liège, un syndicat de collaboration patronale

Dans le conflit AB InBev, la FGTB s’est battue seule pendant presque deux semaines non pas pour des revendications salariales, mais pour que le plus grand groupe brassicole mondial garantisse la sécurité sanitaire à ses travailleurs. Le combat a été très long et très dur…

Très dur, parce qu’alors que les travailleurs avaient un intérêt commun, garantir la protection de la santé de tous les travailleurs d’AB InBev, dès le début la CSC alimentation liégeoise s’est non seulement désolidarisée du mouvement, mais en plus a choisi son camp, qui n’est pas celui des travailleurs. Quand on peut lire dans la presse de ce 16 septembre   « Honte à la FGTB qui a pris 750 familles en otage pendant près de deux semaines ! » ; s’il n’était pas précisé qu’il s’agissait de propos du syndicat chrétien, on aurait pu croire que c’était ceux de la FEB, mais peut-être était-ce la voix de son maitre ?

Quand on peut lire plus loin que le permanent de la CSC alimentation justifie « que la direction ait dû faire appel à la police, à des huissiers de justice et à des gardes Securitas » car la FGTB aurait « insulté et menacé tous ceux qui n’étaient pas d’accord avec eux », Marc Delvenne cautionne les attaques patronales contre les délégués dans les entreprises, les recours aux huissiers, les astreintes, les interventions policières et les vigiles dans les entreprises.

Face à ces attaques indignes d’un pseudo-syndicaliste, la FGTB Horval, ses délégués, forts de la confiance des travailleurs continueront le combat pour garantir que dans tous les cas, la santé des travailleurs primera toujours sur l’économie, la production et le profit ! La grève à AB InBev était non seulement légitime, elle était indispensable. S’attaquer à la grève, justifier les attaques contre des grévistes par une multinationale qui brasse des centaines de milliards et qui menace de saisir les meubles des travailleurs est de la part d’un syndicaliste… lamentable, pitoyable, pathétique !